L'écriture de Marge ou crève a commencé sous le signe de la MARGE en tant que lieu de pensée libre par opposition à celui du POUVOIR qui, lui, est engoncé dans une multitude de jeux d'influences, de schémas opératoires souvent caduques, d'expertises et de chiffres jamais exempts de truquages, de lobbys invasifs et de dérives personnelles, et donc devenu par là-même incapable de percevoir la réalité fondamentale du monde qui l'entoure : celle qui relève de l'humain.
Effet pervers de la mondialisation le POUVOIR est ainsi en train de passer – si ce n'est déjà fait – de l'état de démocratie libérale (respectant liberté et égalité) à échelle humaine à celui de "libérocratie" planétaire (qui a perdu le sens même de fraternité).
Homo sapiens n'est plus, homo politicus ne fait que se soustraire à ses devoirs, homo liberocratis n'a que les oripeaux de la Camarde.
N.B. L'ouvrage se présente sous forme de cahier sans véritable titre ; s'il devait en avoir un ce devrait être Le Pouvoir ; il est reproduit ci-dessous, en demi grandeur, avec le texte bien lisible.
