AUTOMNE 2007, LYON ET SES DEUX BIENNALES, LA CULTURE SE PORTE BIEN...

Biennale de Lyon : durée 110 jours, entrée 10 euros, choix fait par « ...60 joueurs... » et « ...un groupe d'artistes... » (dossier de presse de la Biennale, page 7), 61 artistes (avec 1 ou plusieurs oeuvres) pour l'ensemble des lieux, 172000 visiteurs estimés (chiffre de 2005) pour la Sucrière et autre lieux, budget 6,6 millions d'euros, communication efficace y compris les affiches tristounettes (et je suis à la fois gentil et poli) fin octobre sur panneaux Decaux, grands et petits... Biennale 2007 pour laquelle ceux qui veulent à tout prix défendre ce qu'elle montre semblent se battre les flancs pour y trouver quelqu'intérêt ; je ne parle pas des autres ! Personnellement je n'y ai guère trouvé de substance et m'y suis fort ennuyé, autrement plus qu'à n'importe laquelle des précédentes...

Biennale Hors les Normes : durée 9 jours, entrée gratuite, choix fait par 9 ''commissaires'', 37 artistes pour la seule Piscine (chacun avec de 10 à 20 oeuvres), 3000 visiteurs comptés sur ce seul lieu, budget 400 fois moindre, communication minimale faute de finances... Biennale pour laquelle ceux qui auraient voulu en parler n'en ont pas eu le temps... Je confirme que le temps m'a manqué pour dire utilement que j'y avais trouvé plusieurs artistes de grande qualité ; mais d'ennui, point !

Certains, abusant des jeux de mots diraient que l'une se sucre quand l'autre se jette à l'eau, ce qui, en tout état de cause ne correspond pas à la réalité : à la seconde la Ville, en particulier, a fourni (entre autres) des lieux, les chapiteaux, et même le MAC a prêté quelques oeuvres...

Non, pas de jeu de mots : Lyon a simplement [eu] deux biennales – incomparables – où l'une fait l'affiche et l'autre n'a pas [eu] les moyens de le faire ; cherchez l'erreur ?


Martian AYME (novembre 2007)