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Martian AYME de Lyon/Peintre et graveur
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RÉVOLTE
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Martian AYME/Peintre-graveur/LYON
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Qui sait si toujours ce brouillard étouffé qui nous prend à la gorge
Dans la ville emmurée Le brouillard vicié de tant de vies rouillées Est tant enraciné Lamentablement vide Comme une déraison La ville Brise des chairs vivantes entre ses brodequins C'est l'abrutissement de tant de vies mêlées dans son garrot stupide Agglomérat de fange qui borne les consciences en les abrutissant Qui veut tout museler Charognarde éborgnée qui nous désarticule Entre deux bals de bienfaisance Paquets de graisse immonde qui rognez les consciences en en rongeant le pain Routine et l'usinier Et le politicard Commerce d'influence Le cogne et le bigot Quand vous mourez « bons et loyaux de société » On croit que c'est du sang Ça sent la vomissure Vos fils Les couilles protégées dans du coton beurré Enfournent en cadence dans les fours crématoires les chairs meurtries qu'ils ont émasculées Et parfois Je ne sais Un voile se déchire Demain Demain Qui crèvera ventres ventripotants Qui crèvera de faire couler le sang Un voile se déchire Entre deux bals de bienfaisance Apprendrait à parler... Ta patrie... Tu l'as embastillée Tu as tout monnayé Ta mère, tes dieux, ton art et tes mensonges Tu les as faits abjects Et leur éducation Lavage de cerveaux Les enfants son perdus en ton sable mouvant dans lequel ils s'enlisent Et cette société que tu leur as « offerte » Colis piégé Ils doivent la bénir Ils savent être perdus et cela te fait peur Les enfants sont perdus Ils croient en ce qu'ils sont Ils croient en ce qu'ils font De leur intransigeance Un geste de la main Une mort Et cette angoisse intègre que tu voudrais flétrir A ta servilité Une grimace Un rien tout étranglé de tes mains boudinées Obséquieux de toi même Qui a raison ? Je connais ta réponse Grand miteux décoré de la compromission Quand tu baves sur eux tu penses les noyer Et puis je sais aussi Que le colis piégé qui doit les engloutir Comme une meule Comme une meule tu te l'enchaînes au cou |
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