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Le recensement des bois gravés est maintenant terminé.
L'ensemble des bois de l'artiste est divisé en quatre chapitres désignés ci-dessous, les trois premiers sont complets, seul le dernier est en attente de tirage ou de documentation.
Le nombre de bois gravés par l'artiste est relativement réduit car il a finalement préféré le linoléum pour des raisons de commodité. Son travail s'accordant parfaitement aux qualités de ce dernier, il pouvait se permettre de faire l'économie des contraintes inhérentes au bois de fil. Celui-ci exige, en raison de la taille dans le sens du fil et à contre-fil aux résistances très différentes, une forte concentration de tension musculaire ; le linoléum, lui, dont la composition est relativement homogène pallie, jusqu'à un certain point, ce "défaut". En outre la mise en oeuvre d'un lino est moins contraignante que celle d'un bois, surtout lorsque l'artiste, et c'était le cas de Martian AYME de Lyon, prépare lui-même ses bois à partir d'une planche brute de scierie qui doit, de plus, être naturellement sèche à coeur avant la coupe, l'équerrage, le planage et le polissage.
C'est vers 1985 qu'il a fait naturellement le choix de passer au linoléum. Quitter la "noblesse" attribuée au bois pour ce matériau à la réputation si "roturière" n'était pas évident. Mais après tout c'est ainsi qu'il l'a voulu ; et puis, le matériau n'est rien en soi, c'est l'ouvrage qui l'annoblit.
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